Onze. Le nombre d’années qui s’est écoulé depuis la première fois où j’ai entendu une chanson de Tokio Hotel. Onze ans. Presque la moitié de ma vie. La semaine dernière je les voyais pour la sixième fois dans la salle mythique de l’Olympia, pour leur tournée Dream Machine. Un moment génial, bien que moins incroyable que la fois précédente au Trianon.

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Tokio Hotel, une histoire d’amour

Je me souviens encore très précisément le moment où Tokio Hotel est entré dans ma vie. Un jour de juin 2006, à l’anniversaire de ma meilleure amie d’enfance. Une de ses amies revenait d’Allemagne et elle voulait nous faire écouter un groupe de jeunes qui commençait à exploser dans leur pays d’origine. Je me suis moquée. Un groupe qui chante allemand, ça doit faire mal aux oreilles. Et pour rien arranger, elle a commencé par nous faire écouter Schrei. Ça commençait mal. Plus tard, j’ai pris le temps d’écouter plus de chansons. Je n’ai pas arrêté depuis. Un coup de foudre.

J’ai grandi avec eux. Littéralement. Quand ils sont entrés dans ma vie, j’avais quatorze ans. J’étais paumée, pas bien dans mes baskets, le moral plus souvent dans les chaussettes qu’au beau fixe. Leur musique arrivait à me réconforter. À dix-sept ans je suis partie toute seule, avec des copines rencontrées grâce à eux, à Paris pour les voir à Bercy. C’était l’une des premières fois que je partais vivre une aventure sans mes parents ou quelqu’un de ma famille. La liberté, je l’ai connu un peu grâce à eux. C’était la dernière fois que je les voyais avant leur retour il y a 2 ans. Comme le précédent, le concert de la semaine dernière était rempli d’émotion.

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Dream Machine, un moment rempli d’émotion

Voir Tokio Hotel en live est toujours un moment que j’attends avec impatience. Je sais qu’ils ne me décevront pas, que je passerais mon concert à chanter à gorge déployée, à sauter et danser comme une folle. Et puis cette fois, la salle a renforcé cette petite étincelle de plaisir. J’allais les voir à l’Olympia ! Cette salle mythique et si belle. Nous étions en gradin, sur la mezzanine, dans l’angle gauche, presque au-dessus de la scène. La place idéale. À leur début, je n’aurais jamais cru avoir la chance de les voir dans ces conditions. Il y a pas à dire, un concert dans une petite salle est toujours plus spécial que dans des salles plus grandes.

Le concert était rempli d’émotion. Toute la salle était acquise à leur cause et toutes les voix s’harmonisaient sur les chansons. Mais le moment qui m’a le plus touché reste, sans aucun doute, d’entendre Schwarz (chanson de leur premier album) en acoustique. Malheureusement il l’a chanté en anglais. L’année dernière nous avions réussi à le faire craquer et il avait finalement chanté Rette Mich en version originale. Cette année, même si la salle hurlait la chanson en allemand, il n’a pas changé d’avis. Une petite déception et ce n’est pas la seule.

Un show un peu trop carré

Il y a deux ans, Tokio Hotel nous offrait un show incroyable, avec des jeux de lumière et des décors sublimes. Cette année, la scène était moins impressionnante mais toute aussi belle. Toutefois, j’ai trouvé le concert un peu trop millimétré. Les chansons s’enchaînaient à une vitesse folle. Parfois, ils ne prenaient même pas le temps d’apprécier les applaudissements. Je les ai également sentis beaucoup plus détaché et froid que les années précédentes. Ils n’interagissent presque plus entre eux, ni avec le public. C’est dommage, parce qu’à l’époque (bim prend 10 ans dans la tête), ils étaient plus intrépides. Ils se prenaient moins au sérieux.

Malgré ça, les voir une nouvelle fois sur scène a été un vrai bonheur. Je n’arrive pas à m’en lasser ou à m’en passer. Alors il y a de grandes chances pour que je sois encore au rendez-vous lors de la prochaine tournée ;).

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Étiez-vous au concert ? Qu’en avez-vous pensé ? Connaissez-vous et aimez-vous le groupe ?

Les photos ont été faites par ma copine Anaïs, j’avais oublié mon appareil photo (et je ne le regrette pas, j’ai profité du concert à 100%).

Je vous embrasse