Yes, we can !

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J’ai toujours prôné la paix, la tolérance et l’égalité. Ce sont des valeurs essentielles à mes yeux. Nous avons vécu énormément de siècles sur cette planète et il serait temps que l’on soit unis, que les guerres disparaissent et que les terriens se respectent enfin les uns et les autres. Au feu le racisme, les injustices, l’inégalité, les préjugés.

Voir le Majordome m’a conforté un peu plus dans mon idée. Pour vivre heureux, il faut vivre dans la paix, dans la tolérance, dans l’amour et le respect. Oublions la haine qui ne fait que polluer notre histoire.

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Si le scénario de ce film se porte en premier plan sur Cecil Gaines, majordome à la maison blanche après avoir servit durant des années les riches blancs dans des hôtels, il ne faut pas oublier le contexte singulier dans lequel il évolue. La ségrégation raciale aux États-Unis. Un sujet fort dont l’on doit se souvenir. Apprendre des erreurs du passé. La scène où apparait le Klux Klux Klan a été très dur à voir psychologiquement. On ressent une telle haine de leur part que cela en est presque étouffant. Et les images d’archives qui suivent cette scène reproduite n’arrangent rien à cette gène. Je me suis sentis mal. Mal de voir à quel point certains êtres humains peuvent être immoraux. Je suis persuadée que ces gens là avait plus de respect pour leurs animaux que pour leurs compères noirs. Tout ça pour une couleur de peau. C’est assez insensé et irrationnel pour moi.

Ce film est bouleversant. Aussi bien par l’histoire de Cécil qui est touchante, que par la ségrégation et le combat d’une partie de la population pour obtenir les mêmes droits que les autres. Le film commence dans les champs de coton et se termine avec l’image de Barack Obama, premier président américain noir. Un pas énorme pour ce pays qui, quelques années auparavant, parquait des êtres humains à cause du pigment de leur peau. Cécil prononce une phrase qui m’a marqué et qui résume si bien cette histoire de ségrégation. « Ils parlent des camps de concentration, mais ils (les champs de cotons) étaient là depuis 200 ans. »

Ouvrez les yeux. Ouvrez votre cœur. Et courez voir ce film.

Bisous mes petits loups <3