Etre Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il est un employé surmené du ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus Severus, doit lutter avec le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.

harry potter and the cursed childQui l’aurait cru. Un huitième tome d’Harry Potter. Harry Potter and The Cursed Child. 19 ans après la fin de la guerre et la mort de Lord Voldemort. Presque 20 ans après la sortie du premier tome Harry Potter à l’école des sorciers (et oui 1997, ça nous rajeunit pas !). Mais ce huitième tome a une particularité : ce n’est pas un roman mais le script de la pièce de théâtre du même nom qui se joue en ce moment à Londres (et jusqu’en décembre 2017).

Pour ne pas gâcher la surprise à ceux qui ne l’ont pas lu, je ne dévoilerais pas l’intrigue mais on retrouve nos personnages adorés devenus adultes et parents. Harry n’est plus au centre de l’histoire, même s’il occupe une grande place. Dans ce huitième tome on suit les aventures d’Albus Potter, son fils. Albus est un jeune garçon qui a du mal à porter son nom de famille et son héritage. Il ne se sent pas légitime et n’aime pas le regard permanent des autres. Albus n’est pas le personnage auquel je me suis attachée pendant ma lecture. Un peu comme son père avant lui, il agit avant de réfléchir, mais il n’a pas d’Hermione pour rattraper ses bêtises.

Toutefois, il peut compter sur son meilleur ami, Scorpuis Malefoy. Ce personnage a été un véritable coup de coeur. Il est adorable, un peu maladroit mais terriblement attachant. Il ne ressemble en rien à son père au même âge. Et c’est en voyant Scorpuis que l’on se rend compte que Drago n’était pas un gamin méchant. Mal éduqué, avec des préjugés mais avec un bon fond et cela s’en ressent dans l’éducation qu’il a donné à son fils. On retrouve un Drago qui a beaucoup grandit, évolué et qui s’est détaché de l’emprise néfaste de son père. C’est sans aucun doute l’évolution qui m’a le plus plu et convaincu.

harry potter and the cursed childJ’ai trouvé Harry assez détestable dans ce nouveau tome. Sa relation avec Albus est compliqué et il a des mots assez dur envers lui. J’ai été également un peu déçu de la manière dont a été traité Ron. Il n’est réduit qu’à être le rigolo, un peu béta. C’est vraiment dommage. Toutefois Hermione et Ginny sont restées les mêmes, sur d’elles, intelligentes et toujours présentes pour leur entourage.

Bien que j’ai dévoré ce nouveau tome et que je l’ai adoré, j’ai trouvé qu’il y avait des petites incohérences dans l’histoire. J’aurais aimé que certes choses soient plus développées et se passent moins vite. Car c’est le seul vrai problème : tout arrive beaucoup trop rapidement. Mais il ne faut pas oublier que c’est une pièce de théâtre et ils ne pouvaient pas autant développer les personnages, les relations et l’histoire que dans un roman de 700 pages. La pièce est déjà très longue et coupée en deux parties. Je pense qu’ils ne pouvaient pas faire mieux.

En conclusion, j’ai été plus qu’heureuse de retrouver Harry, Hermione, Ron, Ginny et Drago. Je suis tombée amoureuse de Scorpius, un peu moins d’Albus. Et même si tout se déroule très vite, j’ai trouvé cette nouvelle histoire bonne. Et maintenant je rêve de voir ce que ça donne, en vrai, sur scène.

Harry Potter and The Cursed Child sort le 14 octobre en France, mais il est déjà disponible en anglais.

Qu’en avez-vous pensé ? J’ai hâte de pouvoir en parler avec vous, de savoir ce que vous avez ressenti en vous plongeant de nouveau dans l’univers si magique d’Harry Potter !

Je vous embrasse mes étoiles <3.